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 Histoire du basket-ball (langue française)

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Histoire du basket-ball (langue française) Empty
MessageSujet: Histoire du basket-ball (langue française)   Histoire du basket-ball (langue française) Icon_minipostedSam 1 Nov - 5:05

Création

James Naismith, l'inventeur du basket-ball.

Le basket-ball a été inventé en 1891 par James Naismith, un professeur d'éducation physique canadien du collège de Springfield dans l'État du Massachusetts (États-Unis). Il cherchait à occuper ses étudiants entre les saisons de football et de base-ball, pendant l’hiver, au cours duquel la pratique du sport en extérieur était difficile. Naismith souhaitait également leur trouver une activité où les contacts physiques soient restreints, afin d'éviter les risques de blessure.

Un jour, il reprit l'idée d'un ancien jeu de balle maya et plaça deux caisses de pêche sur les rampes du gymnase. Le but de ses étudiants était de faire pénétrer un ballon dans ces caisses en bois pour marquer un but. Les caisses étant en hauteur, ce jeu nécessitait autant d’adresse que de force brute. Naismith établit rapidement 13 règles[2] pour rendre ce jeu praticable.

Ce sport fut baptisé basket-ball, ce qui signifie littéralement en anglais : « ballon panier ». Le tout premier match de l’histoire eut lieu le 21 décembre 1891 et se termina sur le score de 1 à 0.

La même année, le jeu fut adapté pour être joué par des femmes.

Au début de son histoire, le basket était surtout porté sur le jeu offensif et la défense était reléguée au second plan. La défense était l'aspect passif du basket où on attendait l'échec de l'adversaire.

Développement

Promu par la Young Men's Christian Association, le basket-ball devint peu à peu une activité courante dans de nombreux collèges américains. Les YMCA jouèrent un grand rôle dans la diffusion de ce sport dans le monde entier. Il fut adopté dans de nombreux collèges et clubs sportifs. Peu avant le début de la Première Guerre mondiale, l’Intercollegiate Athletic Association (ancêtre de la NCAA) et l’Amateur Athletic Union se disputaient le contrôle des règles du jeu.

En 1946 est créée la National Basketball Association (NBA) afin d'organiser les rencontres entre les meilleures équipes professionnelles. En 1967, l'American Basketball Association (ABA) est lancée pour tenter de rivaliser avec la NBA, mais cette dernière finit par « l'absorber » en 1976, et devient incontestablement la ligue la plus relevée des États-Unis, et même du monde.

Peu après sa création, le basket-ball s'étend progressivement en-dehors des États-Unis et du Canada, et il atteint l'Europe. En 1932, la Fédération internationale de basket-ball amateur (FIBA) est fondée par l'Argentine, la Tchécoslovaquie, la Grèce, l'Italie, la Lettonie, le Portugal, la Roumanie et la Suisse. À l'origine, cette fédération ne supervise que les équipes d'amateurs. En 1936, le basket-ball devient une épreuve officielle des Jeux olympiques d'été. En 1950 a lieu pour la première fois le championnat du monde de basket-ball, et trois ans plus tard, la même épreuve est instaurée chez les femmes, pour lesquelles l'épreuve olympique n'arrive qu'en 1976.

En 1989, la FIBA cesse d'exclure les joueurs professionnels de ses compétitions. Peu après, la première Dream Team (littéralement : « Équipe de Rêve ») américaine, composée notamment de Michael Jordan et Magic Johnson, entre en compétition et renforce, du moins partiellement, la domination mondiale des États-Unis dans ce sport. Depuis quelques années, toutefois, une sorte de « globalisation » du basket-ball semble se mettre en place, ce qui entraîne une remise en cause de la prépondérance des États-Unis, qui sont de plus en plus souvent battus lors des compétitions internationales.

Avant 1967, le basket-ball intéresse de moins en moins de monde. Pour rendre les matchs plus attractifs, Busnel autorise en 1967 deux étrangers par équipe. 1967 est également le début de la professionnalisation du basket, qui ne s'achèvera véritablement qu'en 1990.
Si le basket s'est autant diffusé en France, c'est notamment grâce à Pierre Dao, entraîneur de l'équipe française masculine en 1975. Pierre Dao ramena, d'un stage aux États-Unis, des connaissances en basket que les Français n'avaient pas.

Le basket-ball se joue généralement dans un endroit couvert, par exemple un gymnase, mais il peut aussi être pratiqué sur des aires de jeu en tant que loisir, sous sa variante la plus populaire : le streetball (« basket-ball de rue »).

Le terrain est doublement symétrique (en longueur et en largeur). Ses dimensions varient, selon les pays ou les normes internationales, de 22 à 29 mètres de long sur 13 à 15 mètres de large. Ainsi, un terrain aux normes de la FIBA (fédération internationale) ou aux normes NBA (Fédération nord-américaine).

Aux deux extrémités du terrain se trouve un panier, formé par un anneau (ou arceau) métallique situé à 3,05 m du sol, en-dessous duquel est attaché un filet ouvert en son centre. L'arceau est fixé à un panneau rectangulaire vertical (la planche) sur lequel la balle peut rebondir lors d'un tir.

Sous chaque panier se trouve une zone trapézoidale appelée la raquette. Un arc de cercle situé à 6,25 m de chaque panier (7,23 m en NBA) représente la ligne de tirs à trois points. Cette ligne a été introduite en 1984. Le ballon standard a une masse de 650g et un diamètre de 24cm.

Initialement, le basket-ball se pratiquait avec un ballon de football. Les premiers ballons utilisés spécifiquement pour le basket-ball étaient marron, et à la fin des années 1950, Tony Hinkle, souhaitant concevoir un ballon qui soit plus visible chez les joueurs et chez les spectateurs, introduisit le traditionnel ballon de couleur orange.

Le basket-ball se pratique par deux équipes de cinq joueurs sur le terrain, avec un maximum de 5 à 7 remplaçants suivant les pays et les championnats. Le but de chaque équipe est de marquer plus de points que son adversaire en marquant des paniers et en empêchant l'équipe adverse d'en faire de même.

Un match se déroule en quatre périodes de dix minutes selon les règles FIBA, et quatre périodes de douze minutes selon les règles NBA. Le chronomètre est arrêté à chaque coup de sifflet de l'arbitre (en cas de faute, sortie…). Chaque équipe peut remplacer un ou plusieurs joueurs pendant les arrêts de jeu et les temps-morts.

Au début du match, l'engagement est effectué par l'arbitre sous la forme d'un entre-deux. Pour cela, un joueur de chaque équipe (généralement celui qui saute le plus haut) se place face à son adversaire, derrière la ligne du milieu de terrain, en direction du panier où il doit attaquer ; l'arbitre lance alors la balle au-dessus des deux joueurs et ceux-ci doivent frapper le ballon avec la main pour qu'un de leur équipier l'attrape. C'est à ce moment-là que le jeu commence.

Les joueurs doivent manipuler le ballon avec les mains. Le toucher avec une partie quelconque de la jambe de manière délibérée est interdit et constitue une violation.

Le ballon est hors-jeu dès qu’il rebondit à la limite ou en dehors du terrain, ou lorsqu'il est touché par un joueur qui mord ou dépasse les limites du terrain. Contrairement au football, ce n’est pas la position absolue du joueur ou du ballon qui compte, mais le rebond ou l'appui (un joueur peut ainsi plonger en dehors du terrain et sauver la balle, du moment qu'il lache la balle avant de faire un pas au-delà de la limite du terrain.

Le temps de jeu étant effectif, il n'y a pas de temps additionnel comme au football ; une sonnerie retentit au moment où la dernière seconde de chaque période s'est écoulée, mais un tir réussi après la sonnerie peut être accordé si le joueur a lâché le ballon avant que la sonnerie ne retentisse.

À l'issue de la rencontre, l'équipe qui a le plus de points remporte le match. En cas d'égalité, on joue alors 5 minutes de prolongation pour départager les deux équipes, et ce quelle que soit la compétition en cours. Si au terme de la prolongation il y a à nouveau égalité, on rejoue une autre prolongation. Il n'y a ainsi jamais de match nul au basket-ball.

L'attaque

Lorsqu'un joueur est en possession du ballon, il doit dribbler, c'est-à-dire faire constamment rebondir le ballon sur le sol avec les mains, pour pouvoir se déplacer avec. Si le joueur qui possède le ballon prend plus de deux appuis sans dribbler, ou s'il fait un saut complet en conservant le ballon à la retombée, il est alors sanctionné par un marcher (en anglais : traveling), et le ballon est rendu à l'équipe adverse par une remise en jeu.

Lorsqu'un joueur reprend son dribble après l'avoir arrêté, récupère le ballon après l'avoir lâché sans que celui-ci n'ait rien touché, il est sanctionné par une reprise de dribble (double dribble en anglais) et le ballon est rendu à l'équipe adverse. De même, un joueur qui a le ballon n'a pas le droit de soupeser le ballon au cours de son dribble, ce qui constitue un porter de ballon (carry) et le ballon est alors rendu à l'adversaire. La main doit en effet toujours être au-dessus du ballon.
Match de basket entre équipes d'universités américaines

Tout joueur peut passer le ballon a un coéquipier en le lui lançant. Lorsque le destinataire marque un panier sans dribbler, on parle de passe décisive.

Afin de marquer des points, tout joueur peut lancer le ballon dans le panier adverse. Si le ballon passe complètement à travers l'arceau, le panier est validé et rapporte un, deux, ou trois points. L'équipe adverse doit alors remettre le ballon en jeu derrière la ligne de fond.

L’équipe en attaque dispose de 8 secondes pour franchir sa moitié de terrain appelée zone arrière (auparavant fixée à 10 secondes, la limite a été baissée pour favoriser le jeu offensif). Elle a en tout 24 secondes pour tenter un tir. L’horloge des 24 secondes est réinitialisée dès qu’un tir touche l'anneau ou dès qu'un joueur adverse contrôle le ballon sur le terrain ou commet une faute. En cas de contre ou d'air-ball (tir qui ne touche ni le panier ni l'arceau), l’horloge continue.

Un joueur en attaque ne peut rester plus de 3 secondes d'affilée dans la zone restrictive. Les 3 secondes ne sont plus comptabilisées à partir du moment où le joueur cherche à sortir de cette zone.

Lors d'une remise en jeu, l’équipe attaquante dispose de 5 secondes pour effectuer celle-ci. Un joueur qui possède le ballon et qui arrête de dribbler a 5 secondes pour s'en débarrasser (par une passe, un tir, ou en la faisant habilement toucher par un adversaire - si le joueur adverse le soumet à une pression défensive (action de défense rapprochée)).

La défense

Les défenses ne sont pas nées toutes en même temps. Voici un ordre chronologique de l'apparition des différentes défenses essentiel au basket-ball :

La défense spontanée, intuitive, sauvage

« Les joueurs couraient dans tous les sens et sur tout le terrain, ils essayaient de prendre le ballon à l'adversaire. » Cette défense est aujourd'hui celle faite par les jeunes joueurs.

La défense individuelle stricte

Première défense organisée qui entraîne le développement de la responsabilité défensive. On découvre la ligne attaquant-panier. Cette défense permet de mettre en difficulté une équipe de même niveau. Cette défense a ses limites quand l'attaquant est très fort.

La défense de zone

Cette défense pose également pas mal de problèmes aux attaquants car il est difficile de pénétrer dans la raquette et les attaquants sont dans l'obligation de shooter à mi-distance. La zone de référence dans les années 1960 est la 2-1-2. C'est avec l'apparition des zones que la notion de jeu rapide (avant la mise en place de la défense) apparaît.

La défense individuelle avec prise de risque limité

C'est à ce moment là que la notion d'aide apparaît (flottement en profondeur). Les défenseurs réagissent et se placent en fonction des déplacements du porteur du ballon.

À partir de 1960, le basket-ball prend un grand tournant. Une règle essentielle change : la règle du marcher. Avant, le basketteur pouvait faire deux pas avant son dribble et deux après son dribble. Ce changement permet au défenseur de devenir plus agressif. La défense n'est plus un moment passif du basket-ball, il devient une reconquête de la balle.

Aujourd'hui, il existe principalement deux manières de défendre pour une équipe : la défense de zone et la défense individuelle. Dans la première, chacun des cinq joueurs doit couvrir une partie spécifique de la moitié du terrain, et prendre en charge un joueur adverse lorsque celui-ci pénètre dans sa zone. Jusqu'en 2001, ce type de défense était interdit en NBA. Dans une défense individuelle, chaque joueur prend en charge un adversaire et s'occupe de rester près de celui-ci tout au long de la partie. Il existe de nombreuses variantes mêlant ces deux tactiques défensives. Nous pouvons notamment parler de la Zone press apparu en 1964. Bien faite, cette défense est très utile pour récupérer rapidement un maximum de ballons.
Oscar Torres contrant un tir adverse.

Lors d'un tir, les défenseurs ont le droit de contrer la balle tant que celle-ci est en phase ascendante vers le panier. Un contre effectué en phase descendante (en anglais : goal tending) est illicite et dans ce cas le panier est accordé.

Au basket-ball, les contacts sont généralement proscrits. En cas de choc, c'est généralement le défenseur qui est sanctionné par une faute personnelle, sauf lorsqu'il est immobile et que c'est l'attaquant qui le percute, auquel cas l'attaquant est sanctionné par un passage en force et la balle est rendue à l'autre équipe.

En cas de faute du défenseur sur dribble (contact avec le bras, obstruction), la balle est remise à l’équipe attaquante au niveau où la faute a été commise, en dehors des limites du terrain.

Quand une faute personnelle est commise sur un joueur qui tire ou s'apprête à tirer, ce joueur doit alors tirer deux lancers francs, trois s'il s'agit d'un tir à trois points, mais un seul lorsque le panier est réussi et accordé.

Lorsqu'un joueur a commis cinq fautes personnelles (six en NBA) au cours du match, il est alors remplacé et n'a plus le droit de rejouer jusqu'à la fin du match.

À chaque quart-temps, une fois qu’une équipe totalise quatre fautes, l’équipe adverse tire alors automatiquement des lancers francs à chaque nouvelle faute adverse.

Si une équipe se trouve en zone avant(moitié de terrain adverse) avec le ballon, et que ce dernier vient à revenir en zone arrière(par une passe ou un appui dans sa propre moitié de terrain), l'arbitre siffle un retour en zone. Le ballon est rendu à l'adversaire à l'endroit le plus proche de la violation, en dehors des limites du terrain.
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